Hainan, Chine - lundi, 13. octobre 2025
Le 11ème Congrès annuel de l’Organisation mondiale des zones franches (World FZO) a poursuivi ses travaux aujourd’hui, en mettant l’accent sur le rôle primordial de la numérisation et de la durabilité dans l’avenir des zones franches, tout en explorant les mécanismes permettant de renforcer leur position en tant que plateformes stratégiques du commerce international.
Le 11ᵉ Congrès annuel de l’Organisation mondiale des zones franches (World FZO) a poursuivi ses travaux aujourd’hui, en mettant l’accent sur le rôle primordial de la numérisation et de la durabilité dans l’avenir des zones franches, tout en explorant les mécanismes permettant de renforcer leur position en tant que plateformes stratégiques du commerce international.
À travers une série de panels et de discussions stratégiques, les participants ont abordé plusieurs thématiques clés, notamment la numérisation des corridors commerciaux, l'impact de l’impôt minimum mondial de l’OCDE, ainsi que le rôle des zones franches en tant que plateformes régionales pour le commerce.
Parallèlement, la durabilité a occupé une place centrale dans les débats, avec un appel clair pour accélérer la transition vers les énergies renouvelables pour atteindre la neutralité carbone, pour adopter des modèles d’économie circulaire et mettre en place des mécanismes de financement vert. Les intervenants ont souligné que la décarbonation ne représente pas seulement un impératif climatique, mais s’impose également comme un atout concurrentiel déterminant pour les zones franches de demain.
Le Congrès a également été marqué par l’inauguration du Global Free Zones Research Institute (l’Institut mondial de recherche sur les zones franches), un think tank international pionnier dédié à la promotion de la recherche, l’élaboration du dialogue politique et le renforcement des capacités au service des zones franches dans le monde entier.
De par ses activités, l’Institut mènera des analyses approfondies sur les problématiques clés touchant les zones franches à l’échelle mondiale. Il assurera également l’élaboration de propositions politiques, l’organisation de panels d’experts et de dialogues internationaux, la publication régulières de rapports sectoriels de référence, ainsi que la mise à disposition de programmes de formations ciblés et de services consultatifs pour les gouvernements et les autorités chargées de gérer les zones franches.
Lors de la deuxième journée du Congrès, un protocole d’accord (MoU) a été conclu entre six zones franches et cinq zones économiques et technologiques de la province de Hainan. Cet accord vise à renforcer la coopération en matière de flux transfrontaliers de données et à positionner les signataires comme pôles majeurs de l’économie numérique mondiale.
Du côté des zones franches, les signataires comprenaient la « Dubai Integrated Economic Zones Authority – DIEZ » (l’Autorité des zones économiques intégrées de Dubaï des Émirats Arabes Unis ; la Zone Franche Serbe de PIROT ; la Zone économique spéciale (ZES) de la ville de Tatu City au Kenya ; la Zone économique spéciale de Luanda-Bengo en Angola ; la Zone Franche Santa Fiesta en Argentine ; ainsi que l’Autorité générale pour l’investissement et les zones franches (GAFI) en Égypte.
De la province de Hainan, les signataires comprenaient la Nouvelle zone de Haikou Jiangdong ; le Parc Internet Industriel Fosing de Haikou ; la « Hainan Resort Software Community » (Communauté des logiciels de Hainan) ; la « Sanya Yazhou Bay Science and Technology City - YZBSTC » (Cité scientifique et technologique de la baie de Yazhou à Sanya ; ainsi que la « Overseas Returnees Town Lingshui « (Ville des Rapatriés d’outre-mer de Lingshui).
Le protocole d’accord pose les bases d’une coopération structurée en matière des flux transfrontaliers de données, à travers le développement de mécanismes communs visant à garantir la sécurité et la résilience des données, tout en facilitant un échange d’informations fluide et sécurisé entre les signataires.
Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.
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Contacts
Mazen Dirany
Média de la World-FZO
meldirany@diez.ae